jeudi 26 juillet 2012

Occupation....

Nous arrivons à la gare pas petit groupes de deux ou trois, nous nous croisons mais ne nous regardons pas. En suivant les 3 allemandes de devant nous pensons arriver aisément jusqu'à la cible... Mais nous nous trompons, en plus de ne pas trouver notre chemin nous les perdons sur la route. Quelques minutes plus tard nous voilà toujours au niveau de la gare mais par la grande entrée, la des bagnoles de flics surveilles et sonde le flots de voyageurs qui vont et qui viennent... Nous nous dirigeons vers l'office du tourisme (on ne pourra évidemment pas nier la participation de l'office de tourisme de D. À la réalisation de cette action). Quelques encablures de rues plus loin nous y voilà, nous décidons de monter à 3 en premier temps histoire de faire un petit repérage, les photos de l'autre jour était assez mal cadrées pour que nous ne puissions imaginer correctement la dispositions des lieux, je voyais ça plus petit. Donc nous entrons à 3, prétextant une perte de papiers... Nous ne trainons pas et redescendons. Une fois en bas nos "collègues" nous rejoigne, un dernier échange de regards et nous voilà lancé à l'assaut... En arrivant les mains tremblantes, j'annonce à la standardiste qu'il sagit d'une occupation pour raisons politiques, feignant un faux air compassionnel elle nous explique qu'ici ils ne peuvent rien pour nous, j'appuie en tendant notre communiqué et en lui disant de faire remonter le papier, le "directeur" étant en vacances (nous n'aurons jamais à faire à lui mais uniquement à ses trouffions) on nous demandera même de revenir plus tard... Nous leurs expliquons que nous savons d'avance que cette histoire nous fera sortir aux mains des forces de polices, histoire qu'il comprennent bien la nuance entre le coup de gueule et le fait d'occuper un lieu comme celui la... Des lors s'en suit un compte à rebours jusqu'à notre évacuation des lieux, les flics ce pointant en masse nous nous voyons contraint de nous tenir regroupé en un espèce de nœud humain. À leurs pieds et sous les objectifs de leurs caméras, nous nous égosillons jusqu'à ne plus en pouvoir, comme pour nous donner la force nécessaire pour tenir cette occupation, pour tenir en joue toute cette flicaille de nos regards francs, que nous puissions regarder fixement les visages décérébrés de cet amat de connards (oui oui... Je disais pas plus tard qu'hier à un ami d'ami que dans ce genre de combat on aura toujours besoin de plus con que soit pour pouvoir relever certains défis que nos amis penseurs dragueur de fonds auront toujours la frousse de réaliser). Pendant ce temps la conseillère accrochee à son portable et assistée par deux flics des renseignements cours d'un bureau à un autre, car nous exigeons ds retours hors pour le moment l'info restais bloquée au niveau de l'ambassade de B. Mais finira bientôt par tomber jusqu'à P- chose faite mais nous n'aurons jamais notre feedback de la part de P... Au même moment dans la rue, la batucada bat son plein, nous les entendons jouer depuis les bureaux, ce qui nous donne au final beaucoup de courage pendant que mangeant nos pains actions et nos pommes nous attendons le couperet de l'arrestation. 3heures plus tard, nous apprenons que les média sont en masse au bas de l'immeuble, qu'à la radio. On parle de nous, l'action commence à faire parler d'elle et c'est exactement ce qu'il nous fallait. Les flics ce mettent à nous évacuer au compte goutte car nous restons solidement accroché les uns aux autres, tout en beuglant comme des tarées, le chef de la police pour nous annoncer nos droits aura même recours à un amplificateur pour trouver la bonne fréquence. poids morts, cerflex serrés bien fort, poignets coupés, maintient de la tête, genoux dans les reins, le sol marbré, la moquette, on jette sur les murs, on laisse tomber tête la première on frappe, on crie... Nous y aurons pas échapper, à ces violences la... La police sait toujours quoi faire dans ces cas la, c'est un fait... Une exaction policière de plus.... Plus tard dans le camion cellule ou nous sommes entassées, la chaleur est étouffante, on nous colle des numéros sur les vestes, un peu comme de bons officier de la wermacht... Certains auront tôt fait de les manger (juste pour faire chier), nous gueulons, faisons bouger le camion, tapons sur les Plexiglas de protection jusqu'à ce qu'ils cèdent, certaines pisserons même dans le camion, nous enlevons les ceintures de sécurité, et frappons tout ce qui est à notre porté, certains par opportunité aurons même réussi à reprendre un bol d'air frais. Les cerflex commencèrent à véritablement de couper les poignets et mon épaules devient très douloureuse, pendant le transport les mouvements brusques du chauffeur vaudront à l'un d'entre nous une acade éclatée et pas mal de bleue ici et la... Arrivé au comico, on distingue des coups de genoux encore ou on tire les bras endolori par nos cerflex. Arrivé au niveau des cellules on nous prend en photo et on nous envois dans les cellule, je tombe avec K. qui s'est ouvert le crâne, du sang plein le front, un air consterné nous nous prenons dans les bras. Je repère sitôt les traces de L. qui précédemment dans la cellule à écrit au papier toilettes "love 4 A", je le suit avec. "fuck the police, nation, borders". Après cela nous sommes tous envoyé aux interrogatoires stériles d'usage, puis aux empreintes... Nous sommes dehors moins de deux heures plus tard fichés, imprimés, encrés dans les méandres du système judiciaire teuton sous un libellé comme "euroanar" truc comme ca.... Dehors, on ce prend dans les bras, on rit, on souffle, on boit de la bière en fumant des clopes... Certains nous accueille à la sortie, on a chaud au cœur.... On ce sent utile.... Et pendant ce temps n'oublions pas que chaque jour des personnes meures loin de vos regards, dans des camps aux conditions de vies inhumaines, les exactions policières sont monnaie courante, dans ces zones de non droits on traite l'homme comme on traite des déchets. Il faut supprimer les frontières et les camps de rétentions, il faut redonner à l'homme ce qu'il reste de dignité à sa portée de main.... Il faut pour cela combattre le système jusqu'à en crever.

mardi 24 juillet 2012

Against all authority

C'est un fait, notre monde est plus pourri qu'il ne l'a jamais été... J'attaque par cette note salée car au retour du Camp le constat est assez mitigé... J'ai fait de bonnes rencontres heureusement et a contrario la quantités de rapports humains,leurs qualité et leur efficacité me font remettre en question un peu plus qu'un assez juste constat sur la politique de traitement de la vie humaine qui de par le monde de nos suprémasistes blanc à cravate ,reste a stagner dans des eaux troubles et sablées, marécage infesté des germes de toute le décrépitude humaine. L'homme ne crois t'il donc plus en l'homme, nos rapports avec nos prochains restes les résultats d'une foule de mines diceminés parcimonieusement par le système et l'état qui l'emploi. Le rapport avec cette suprématie blanche qui domine depuis plusieurs centaines d'années maintenant, qui s'obstine à vouloir oppresser les faibles rebus de leur pauvre mécanique, qui nous pousse depuis bien trop longtemps à admettre,transférer et amplifier des tas de lieux communs ou d'abnégation raciale. Il faut admettre que rien que le fait d'y songer prouve bien la présence que le racisme arbitraire que nous avons dans le sang n'a pas fini de ramper bien tapie au fond de nos pauvres carcasses.

mercredi 18 juillet 2012

NWO!!!!!

J´ecris depuis un camp politique, d´ailleurs vous pardonnerez les fautes d´orthographe car je suis sur un clavier allemand et il y´a des accents qui n´existent pas sur ces claviers... Bref, ce sera assez rapide car je ne souhaite pas m´attarder sur cet ordinateur, c´est notre premier jour sans pluie et ca c´est de la boulette…

Par ou commencer… Ce camp d´action c´est un peu une grande bouffee d´air frais face a ces militants rampants et beuglants viollement sans jamais s´organiser intelligement… Je le vis tout les jours avec les gens qui sont dans mon asso, nous nous manquons cruellement de respect, nous coupons la parole, nous enervons… Et si j´ai compris un truc ici, que je savais deja mais qui prend encore plus d´importance ici, c´est la maniere que nous avons de ne pas nous comprendre et de polluer les discussions… Hors si il y a un point important pour decider si nous pouvons vivre et travailler ensemble cela commence par imposer une rigueur dans  nos maniere de s´expliquer, de communiquer, de parler… de ce respecter.

Je vais conclure en disant que j´ai vu ici des gens qui par le simple soucis de ne vouloir que le bien des individus avec lesquels ils militent ce mettent a reflechir de la maniere la plus introspective possible afin d´avancer simplement et dans la meme direction, des gens qui a l´aide de concessions, d´efforts de comprehension et d´introspection ce remettent profondement en question, autant sur leur place dans la societe, celle de leurs parents, de leur provenance, de leur attitude envers les sexes, les genres, les couleurs… Certaines notions que nous avons percu depuis l´enfance de maniere insidieuse ne nous permettent pas d´avoir une attitude emancipee et emancipante avec nos congeneres, autant en rapport a la suprematie blanche qui est selon moi aujourd´hui la forme de racisme la plus intolerante car omnipotente (et c´est une sorte d´oxymore que de ce declarer antifa entre blanc car en vrai anarchiste je pense que cette question est secondaire et degradante et selon moi ne devrait pas ce poser car je suis anarchiste et donc par definition contre toute forme d´opression et de discrimination) que le rapport au sexisme ordinaire (encore une fois les rapports incidieux appliques depuis notre enfance pousse a des discrimination qui mettent mal a l´aise de maniere tout aussi incidieuse).

Je vais tenter desormais d´etre en perpetuelle lutte contre toute ces formes de discriminations (animales,raciales et sexiste) de la maniere la plus radicale possible.

J´espere pouvoir vous faire parvenir prochainement un resume detaille de ce que je vis ici.

vendredi 13 juillet 2012

J'aurai bien voulu...

Vous parler de notre premier show samedi soir a lheretic, et du ramassis de connard qui m'ont fut un temps fait fuir la scène grind hexagonale, elle il y aurait réellement de quoi parler car ce fut une bonne expérience,premier traque de frontman pour moi et hormis les mongoloïdes écervelés qui braille " j'aime la viande" au premier rang, et ces mêmes mongoloïdes qui ont réussi a casser les couilles de tout les groupes présents ce soir la...

Ich bin dafür

Ok, ces dernier temps j'ai eu envie d'écrire un tas de choses mais je n'avais pas systématiquement ni le temps ni les moyens techniques pour écrire... L'autre jour à marseille j'ai trouvé des bornes Ipad de merde ou j'ai pondu un maxi pavé, hors au bout d'un certains temps le truc ce deconnecte, sûrement pour empecher le squat... Bref, je pond mon pavé et au moment de l'envoyer POF extinction des feux...

Aujourd'hui je trace à Cologne/Köln pour mon premier camps No Border, une sorte d'université d'été des anars européen... Un beau programme en perspective vu que je rejoins les Vegan heroes bordelais S. et B....

Je vous aurais bien parlé de mon week in love avec la magnifique L. (en fait mon pavé de l'autre jour parlais d'elle)... Elle devrait me rejoindre en Allemagne, j'adorerais... Une nana sensas'..... A suivre.

Hier à Paris j'ai trouvé ZE disquaire, Fear Music Satan... Au top!!! Je me suis chopé un vieux split Aguirre/Hongo, un bad brains, un eye hate god, un Melvins et une zuper affiche sérigraphié d'Aguirre période Calvaire... AU top!!! J'ai fait le riche et encore je me suis retenu...

Bon je doit faire mon sac, rejoindre les deux loulous....

A bientôt peut-être pas de suite...
PS: j'ai retrouvé l'article! Mate au dessus!

dimanche 1 juillet 2012

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Si je peint, que je repeint et que je repeint, pour ensuite exposer puis proposer de vendre mes peintures en galerie, si j'en vend aucune mais que je continue à les exposer en me disant que je baisse les prix, et si là je vend, qu'ensuite je claque cette argent au bar en draguant une grande rousse et que je termine la nuit avec elle... est-ce que je n'aurai pas plutôt du lui donner cette peinture? à cette grande rousse... c'est pas me prostituer tout de même?