Nous étions une petite dizaine ce matin à 10h quand nous nous somme réunis au miroir d’eau (haut-lieu du tourisme bordelais). Aussitôt nous partons en reconnaissance par petits groupes. Certains aux abords du nouveau pont levant érigé par Vinci (encore un projet très utile...), d’autres au niveau du potentiel bateau qui accueillera aujourd’hui les actionnaires de Vinci qui partent à la découverte des ponts bordelais, joyeuse sauterie qui accueillerait, dit-on, pas loin de 120 personnes en son bord.
Le temps avançant nous nous retrouvons bientôt rejoins pas d’autres camarades dont certains auront réussi à glaner des informations précieuses quand à l’embarcation et le lieu de rendez-vous. Après une courte attente et un repas frugale nous partons à l’exact opposé de notre précédent rendez-vous, soit, de l’autre côté de l’eau.
La-bas tout est calme pour le moment. Nous nous regroupons et recoupons les différentes informations. Rejoins par d’autres camarades et après un instants à scruter les alentours nous sommes repérés par les keufs (que voulez-vous, une bande de pro-zad cagoulés et banderoles en mains c’est repérable...). Aussitôt nous rejoignons les copains aux abords du ponton d’accueil. Et comme par magie les bas-bleus ce mettent à pousser comme
A) des champignons en automne ou
Après les quelques échanges de rigueur avec les forces de l’ordre et le démantèlement d’une terrible enquête policière visant à connaitre qui est notre chef (d’ailleurs on le cherche encore...). Le ton monte et bientôt les premiers slogans tombent au rythme des pétards Nous occupons l’accès au bateau et les bacqueux aurons tôt fait de s’approcher en nombre, ce reluquant le flash-ball en commençant à nous chauffer, vicelards les petits... De l’autre côté certains keufs jettent nos récoltes de fruits pourris qui devait initialement être jetés et finir dans la sale gueule de... nos camarades affamé-es évidemment. Certains d’entre nous auront par ailleurs malheureusement fait choir des litres peintures sur le sol... oups !
Pas de blessé de notre coté, mais une odeur me rappelle il y’à quelques temps en foret de Rohanne, oui, c’est bien ça, le gaz lacrymogène...
Au moins, et nous pouvons en être fière-es, le message est passé. La résistance fut courte et intense mais nos avis restent bien évidemment inchangés quand au sort que nous réservons à Vinci et son monde. Et cette résistance demeure impartiale et objective, et vous n’avez pas finis d’ôter les tics qui pullulent sur votre vilains dos d’oligarque monsieur Xavier Huillard et comme toujours, et d’autant plus depuis que vous vous en prenez à nos soeurs et nos frères zadistes, le vent de la colère souffle. Vous vous êtes entichés d’un bien mauvais abscés, il semblerait qu’il faille tout détruire...
Une/Un bordelais-e en lutte.
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