vendredi 18 janvier 2013

Bicéphal

On ce sent fébrile ces derniers temps                   On garde bien profondément en soi
On manque d'assurance                                      On la traîne en brûlant
Ne pas l'ouvrir comme il ce doit                          Les mots s'entrechoquent dans ma gorge
Ni en public, ni chez soi                                      Misanthropie latente
Et perdre ces mots                                             Petite chaleur malsaine et illusoire
En face de la puissance collective                        Seul au fond des caves
Autonome parmi les autonomes                           Seul dans ce fourbi

Et perdre ces mots                                             Petite chaleur malsaine et illusoire

jeudi 17 janvier 2013

Vestige

Voilà un texte que j'ai écris il y'à bien longtemps, il est daté de novembre 2008... Warf! Plus de 5 ans...éhéh! A vous de juger!!


Fin de monde.

L'histoire de ces montagnes brumeuses, de nos peau abîmées par le frottement des sacs, aussi lourds sois-t'il nous ne craignons plus rien. 
Nos corps froid au matin, prés du poêle a bois à demi éteint, une tasse de café dans la main et un pétard dans l'autre m’empêche de penser à la douleur. 
L'humidité combiné au froid empêchant toute cicatrisation il ne reste plus que le cirque autour de nous et a perte de vue. 
4 heures de sommeil et la douce lumière du soleil d'altitude nous fait coupé les ponts avec ce qu'il reste de réalité.
A présent il n'y a plus que nous.
Les soucis s’effacent gagnés par le manque d'oxygène sale, comme oublié sous la mer de nuages.
Nous ne sommes plus que des tanks, et nous avançons dans le froid et la sueur sans nous retourner.
Le corps a ces principes, et a cet endroit il ne sont plus que vitaux, entrer dans ce mutisme c'est vivre sur ces réserves et ne plus savoir que ce qui fait de nous des humains.
La chaleur n'est plus autour de nous, mais notre foyer intérieur lui ,grossi, grossi, grossi...
Et les douleurs prennent le pli, les plis ce détendent, les vertèbres s’aèrent et l'air ce refroidi.
Cette plante qui pousse en moi, sous mes yeux, me permet de me rappeler de cela, comme mon instinct animal, a peine enfoui, juste sous la peau, je ne le perdrait plus ,
c'est dit...

mercredi 2 janvier 2013

Va te faire foutre satan!

Quelle merde, mais quelle merde... Bienvenue en 2013, on commence l'année sur les chapeaux de roues! Le gigantesque rouleaux compresseur capitaliste commence peu à peu à nous détruire de l'intérieur. Commencer l'année dans un tel dénuement, mais quelle merde je vous dit... Si on croyais pouvoir ce retrouver à un tel point dans un état d'incohérence mais alors archi-totale de contradiction idéologique. Dans cet endroit ou l'on vis et ou il est tristement nécessaire pour pouvoir subsister de troquer de l'argent contre un quelque chose à ce foutre dans le ventre ou un truc à ce mettre sur le dos ou au-dessus de soi pour pas ce cailler l'hiver, non mais bordel... On sent la vague rageuse de la résignation ce pointer doucement à l'horizon. Si en un claquement de doigt nous pouvions élargir les zone à défendre, ne serait-ce que celle qui traîne leurs mornes lueurs dans tout les recoins de nos têtes. Non pas qu'il soit difficile d'assumer un mode vie "alterno", mais la nature de l'homme à exiger dans son sombre dessein qu'il fallait sans cesse ce rattacher à un schéma aliénant de la conditions humaine. Ce vendre dans la sacrosainte tradition de la surconsommation, ce fourvoyer de tout les apparat d'une demie vie à ce défoncer le crâne avec une énorme masse de boucher, avec des grosses pointes et y allé comme un damné jusqu'à ce que mort s'en suive. Et cruellement reproduire le geste sur notre entourage, et pour son bien qui plus est. Acerbe,acide,cynique et ou fataliste, sans plonger dans le total nihilisme. Cette foutue société n'est ni bonne à défendre ni bonne à détruire. Car renfermant en elle même toutes ses forces, tout ses ressources et ne demandant quasi qu'un réveil de la masse. On évite les théories malsaines ou les références foireuses alors parlons simplement de détruire, détruire, détruire...


détruire, verbe transitif
Sens 1 Démolirabattreraser. Synonyme abattre Anglais to destroy
Sens 2 Anéantirexterminer. Ex Détruire des cafardsSynonyme éliminer
Sens 3 Ruiner la santé. Synonyme causer Anglais to ruin, to wreck
Sens 4 Défairedémonter une théorie, une idéeun régime... [Figuré]Synonyme saper