jeudi 17 janvier 2013

Vestige

Voilà un texte que j'ai écris il y'à bien longtemps, il est daté de novembre 2008... Warf! Plus de 5 ans...éhéh! A vous de juger!!


Fin de monde.

L'histoire de ces montagnes brumeuses, de nos peau abîmées par le frottement des sacs, aussi lourds sois-t'il nous ne craignons plus rien. 
Nos corps froid au matin, prés du poêle a bois à demi éteint, une tasse de café dans la main et un pétard dans l'autre m’empêche de penser à la douleur. 
L'humidité combiné au froid empêchant toute cicatrisation il ne reste plus que le cirque autour de nous et a perte de vue. 
4 heures de sommeil et la douce lumière du soleil d'altitude nous fait coupé les ponts avec ce qu'il reste de réalité.
A présent il n'y a plus que nous.
Les soucis s’effacent gagnés par le manque d'oxygène sale, comme oublié sous la mer de nuages.
Nous ne sommes plus que des tanks, et nous avançons dans le froid et la sueur sans nous retourner.
Le corps a ces principes, et a cet endroit il ne sont plus que vitaux, entrer dans ce mutisme c'est vivre sur ces réserves et ne plus savoir que ce qui fait de nous des humains.
La chaleur n'est plus autour de nous, mais notre foyer intérieur lui ,grossi, grossi, grossi...
Et les douleurs prennent le pli, les plis ce détendent, les vertèbres s’aèrent et l'air ce refroidi.
Cette plante qui pousse en moi, sous mes yeux, me permet de me rappeler de cela, comme mon instinct animal, a peine enfoui, juste sous la peau, je ne le perdrait plus ,
c'est dit...

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