lundi 25 juin 2012

Chronique: At the graves


http://www.youtube.com/watch?v=J0-SH1ppDN0&feature=player_embedded

At the graves, ou le genre de groupe qui fait plaisir... Bon je reconnais être un peu tel un Picasso dans sa période cube ou un matisse dans le bleu, dans ma période "the Melvins and sons"... Bon ça à commencé il y'a de ça quelques mois... Mais j'aime autant si ce n'est plus ce genre de groupes au accents noise/experimental, aux intros tantôt nappés dans les codes ou carrément opressantes, et c'est dans ce genre de passage que j'entrevois l'experiment, enfin je sais pas si vous voyez mais cette manière de jouer avec nos nerfs tel un tandem Delepine/Kervern dans un avida "un plan long sur un détail énervant qui après vous avoir fait passer par tout les stades de l'énervement vous fait rire vert comme une baleine malade"... Un espèce de sludge classique (si toute fois on peu imaginer une sorte de classicisme dans le genre), avec des extra black-métal et crustisés (ok, bien que je fasse la gueguerre aux excès de mot type "crust" ou "post"... utilisés aujourd'hui à tord et à travers pour désigner un genre de musique qui en fait nous échappe... foutue aliénation que de vouloir systématiquement opérer un "rangement")....  Dans le titre Wildfire lit tout ce rejoins, c'est lourd, batterie tribale simple efficace, gros larsens à la EHG, chant cassé distordu... on est dans les clous et rien d'exceptionnel mais sur d'autres titres tel que Heard Phantom comme dirait mon ami Mathieu (bassiste dans le Chute de Saïgon (Big UP)) "c'est promo sur les poutres chez Casto!", et oui pour être raccord avec cette brillante remarque ça poutre sec, on entrevois clairement l'esprit un brin absurde cher aux Melvins, ce truc de tourner en ridicule la mélodie qui est quasi Schizophrénique en fait...  On touche le fond ou le sommet sur des titres aux accents spoken word tel que A sheld left to the unknow, pas que ce soit profondément malsain mais il y'a un coté selon moi grand guignolesque (décidément je n'arrête pas de faire des rapprochements "visuels"...) mais je trouve ça assez visuel, chaque titre me donne envie de voir des image de vieux films d'horreur genre Dr Jeckyll et Mister Hyde ou un truc dans le genre...

Pour en finir le tout jeune groupe (2008) des ex de Revolta nous fait adorer le genre sans apporter de grandes nouveautés, mais nous conforte assez bien dans les choix, c'est efficace, selon moi et je me repète un bon brassage d'Eyehategod et de Melvins condensé à boir chaud et suintant, sous un soleil de plomb ou dans une brume écossaise après avoir au choix bu 6 litres de bon scotch ou fumé 5-6 joints de mauvaise weed... Ou pour les extra-fans du Sludge, aucune déception en vue pour eux...

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