samedi 23 juin 2012

Chronique: Red Fang

Red fang/ murder in the mountains/ Relapse records. Stoner cainri!

J'attaque cette chronique musicale par la bombe que j'ai découvert il y a de ça 4-5 mois, après me l'être infiltré en intra-veineuse depuis ce temps, je n'ai pas pu m’empêcher d'en faire une critique. A la première écoute je me suis dit (comme avec pas mal de skeud...) "tout les morceaux se ressemblent" puis, séduit par quand même deux-trois compositions qui révèlent du génie je me suis imposé de me le farcir du début à la fin, en large, en long et en travers et là... Ben ouais, la claque! J'apprécie désormais la construction des morceaux qui sont simples et efficaces on sent que rien n'est laissé au hasard et le grand classique double gratte, batterie et basse prend tout son sens. La grosse fuzz un peu crade sur le lead y ajoute pour beaucoup dans ces envolées lyriques allègrement psychédéliques dispensées le long de ces treize morceaux, la ligne basse est aussi efficace que la voix de son chanteur qui pourrait-on penser est tantôt nasillarde, tantôt roque à souhaits, mais toujours juste. On remarquera aussi les quelques notes de clavier sur wires qui insistent sur les grosses montés ou les effets de l'espace sur les grattes qui perchent littéralement. On tape dans le Stoner à poil, barbes, litres de bière, chemises à carreaux et faces de nerd sans oublier le sens de l'humour et le côté complètement perché. Je vous conseille vivement de mater les deux vidéos qui tournent sur le net "wires" de cet album et "prehistoric dog" du précédent EP éponyme. On sent (surtout dans wires) l'attention apporté à la retransmission de l'état d'esprit de ces cinq dudes sortis de la campagne profonde de l'Oregon. Le genre d'album qui vous propulse dans un univers Tarantinesque même assis sur un siège du Tram le matin à sept heure du mat'. Addictif.

On notera aussi que le band prend autant, si ce n'est plus de plaisir à tourné dans les petites et moyennes salles, à des prix abordables comparés à d'autres moins connus!

Et oui j'ai pas tapé dans le groupe underground du trou du cul de l'arménie mais je pense que les bonhommes barbus méritent encore un peu d'encouragements!

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