jeudi 29 novembre 2012

Justifier mes yeux noirs

Toutes les nuits à s'endormir devant un écran qui bave
dans une marre de sueur
j'entend encore les cris des porcs hurler au loin
brimade sans somation
le rejet, le dégoût
les nuits ce suivent
incertaines
demi sommeil
demi coma

le sourire peine
et me rappelle à vous
l'image des ces membres transpercés
du sang qui a coulé
des cris éclatant dans les brumes acides
les mains moites
trop grande sensibilité
il y'a des échos tonitruants
déchirants la quiétude des soirs

et l'insatiable haine
déposée aux creux des yeux
comme un relent nauséabond
comme l'huile et l'essence ne ce mélange que sous les flammes

mercredi 28 novembre 2012

DEGRADED

J'ai l'honneur de vous présenter l'album enfin en ligne du groupe dans lequel je chante!!!

Faites vous plaisir c'est en téléchargement libre!!

http://degraded.bandcamp.com/

mardi 27 novembre 2012

Au retour...

Bienvenue!!!
Au retour de cette dizaines de jours à Notre dame des landes et après deux nuits de merde à ressasser machinalement ces terribles affrontements, deux nuits de merdes à revoir et réentendre tout ces coups bas, ces visages terrifiés, ces marques sur le corps, ces barricadiers haineux et ces porcs de flics le constat et abjecte.

Comment avoir foi en la moindre institution étatique désormais? Déjà qu'en ce qui me concerne cela fait bien longtemps que je ne crois pas un traître mot de ce gigantesque broyeur de cerveau. A présent la haine atteint son paroxysme, et en lisant les dernières news et visionnant les vidéos du week-end j'ai comme un relent acide de lacrymo dans la gorge et une tenace envie gerber.

Je suis arrivé mercredi 14 en covoit', dans la voiture nous sommes quatre et trois d'entre nous montes à la ZaD, la quatrième aura quand à elle des sacs de vêtements chauds et des fonds destinés à soutenir la lutte; nous en ferons plus tard des courses de vivres types pâtes, riz, sucre, huile, bières, pinard... Je sympathise bien avec T. le conducteur et nous allons même passer plusieurs jours ensembles sur le site.  Arrivés la-bas (première fois pour moi que je rentre dans la Zad avec pour intention de rester quelques jours) je découvre un premier lieu (dont je tairais le nom des fois que...), espèce de centre de convergence des infos, cuisine collective, free-shop de sappes, médocs, sleeping, salle de réu... On vire bientôt vers le Rosier (une maison foutue dans le bocage, squat légendaire zadiste puisque le premier à avoir était occupé), pas mal de monde, bonne ambiance, les gens rappliques de partout... Ce soir moi et T. on dort dans le camion de potes à moi, pas mal, je m'endors assommé par la route et le vin.

Banderole près d'une chicane.
Le lendemain nous nous rendons à la sécherie brasser des caillasses pour construire un mur à l’extérieur qui servira en fait de bac de filtrage naturel des eaux usées, un exemple de la permaculture écolo qui fleurissent ici sur la Zad. La journée ce passe dans la bonne humeur, ça bricole de partout, je retrouve pas mal de potes de partout, on est vraiment beaucoup. Et pendant ce temps la des chapiteau ce monte dans différents lieux en préparation de l'arrivée massive de gens prévus pour ce week à la manif' du 17 et également pour tout les opposants qui souhaite venir s'installer temporairement sur la ZAd pour soutenir la lutte. Ce soir là je m'endors dans un sleeping dans un champ prés du rosier... Des cuisines de partout viennent s'installer, notamment les belges de Coquerel et l'équipe de l'embarquement.

Le groupe qui accompagne le découpage de l'asphalte.
Aujourd'hui les gens arrivent encore plus nombreux, J. et son équipe sont là, ils vont construire une cabane samedi car l'idée et d'aller occupé une clairière qu'un habitant du bocage met à disposition des opposants. Je ne me souviens pas exactement de ce que j'ai fait ces jours là. Beaucoup de choses en fait, notamment repérer les lieux, creuser des ornières gigantesques dans la routes et monter des barricades immenses et plus vicieuses les unes que le autres. Scène d'ailleurs totalement folles quand lorsque nous creusions la route un groupe (genre post hardcore destructuré avec un chant scandé type spoken word) ce met à jouer entre l'ornière et la barricade grandissante sous le soleil tombant sur le bocage. On sue, on en chie, on frappe fort, la musique est forte, la pression grandissante, c'était si beau...










Camion de matos pour les nouvelles cabanes.


Passons à la manif' du samedi, rdv tôt dans la mâtiné pour être à NDDL vers 11h, cortège de 40 000 manifestants évoluant entre les champs au rythme des batucada. Les hélicos planent au-dessus de nos têtes mais pas l'ombre d'un keuf. La manif' ce termine par l'occupation massive de la clairière et en moins de cinq heures cette aprem' les militants auront débroussaillés, déchargés la dizaine d'énormes remorques attelées aux tracteurs de tout le matériel nécessaire pour ériger pas moins de 7 nouvelles cabanes, les travaux dureront la semaine mais des ce soir des copains iront y dormir. Quelle puissante dynamique peut-elle souder tout ces sympathisants et les faire lutter et reconstruire coudes à coudes? Quel élan de solidarité peut-il aujourd'hui rassembler black blocs radicaux, familles et paysans autour de cette lutte? La magie du collectif opère ici un majestueux salut au franchissement des barricades que notre boîte crânienne monte d'elle même, beaucoup de préjugés à dents durs tel des murs tomberons aujourd'hui pour former de gigantesques ponts.


Une des nouvelles cabanes (celle des copains)

S'en suivent quatre jours à attendre sur les barricades. Quatre jours à attendre les keufs. Quatre jours à améliorer nos barricades, à armer les troupes en boucliers, lance-pierres, coktails en tout genre, tas de caillasses. Quatre jours à tendre du barbelé, à réfléchir aux stratégies de combats, à ce lever à 5h du mat' et ce coucher tard. Sans la moindre trace de combats. Tout les soirs nous nous couchons le ventre noué en s'attendant à des affrontements, l’irritation ce fait vive, la tension monte de jours en jours. Le jeudi une soirée est organisée au cabaret. Ce soir là on ce détend en ce disant que le week-end approchant les porcs ne nous attaquerons pas, on boit, on chante, on ce couche bourrés.

Les keufs en approche.

Un tas de merdes sur une route.
Vendredi, 7h, je me réveille à la hâte réveillé par un pote, les flics sont sur le chantier. Nous nous levons, prenons le stricte minimum en abandonnant nos tente sur le terrain. S'en suivront 3 jours d'émeutes ininterrompues. A l'assaut du Rosier qui est cerné par les keufs, nous nous faisons les victimes des toutes premières exactions policières du week-end, le maalox coule sur nos yeux, le citron imbibe nos écharpes, foulards, cagoules. Le sérum phy' dans les poches, nos masques à gaz, lunettes de plongé et gants sortent enfin. Les attaques de keufs et contre-attaques de blacks blocs ce multiplient jusqu'au chantier ou les flics sont entrain de voler le matos de construction afin de figer les avancés des travaux. Les combats sont violents, sous les pluies de gaz lacrymogènes les copains tombent. Mon fameux binhommes de la journée ce fait choper alors que notre tactiques (à lui et moi) était un mélange d'avancées violentes extincteurs de peintures ou d'huile moteur à la main et de jets d'a peu près tout ce qui nous tombe sous les mains. Il tombe sous les pas des flics qui le tabasseront sévèrement sous mes yeux. Je le retrouverais le lendemain le bras luxer, bander et le corps douloureux. Je suis medic team et toute l'aprem je n'aurais de cesse d'aller et venir entre les militants tombés sous les grenades à percussions, les pieds ouverts par des éclats de bombes.

Brochettes de certains individus dénués de réflection attendant bêtement les ordres.
 Des tirs tendus au flash-ball parsèment les corps d'énormes bleus les rendant automatiquement inaptes au combat. Je vivrai même un moment de pur stress en recevant une lacrymo droit à l'intérieur de ma veste, sans grande douleur à part le torses brûlant. Les regards ce figent, je soigne un camarade touché au front par une lacrymo, quand ces yeux ce remettent à y voir je lirais à l'intérieur un message d'une telle force de reconnaissance que les larmes m'en viennent, à travers nos masques, sous l'acides de notre sueur mêlée à celle de l'air, les regards portent haut et fort le bruit de la solidarité. Rassemblées toutes et tous sur l'autel de la violence,les combats ce font longs, très longs, le sang froid et de rigueur. Le soir nous nous chargeons moi et quelques-uns de fournir des vivres aux occupants de la foret. Ce soir moi et J. dormons dans un sleeping de fortune avec nos camarades pour rempiler à la première heures le lendemain. Aujourd’hui les combats ont lieux en forêt de rohanne principalement, nous sommes samedi et nombreux sont les camarades qui arrivent de tout les coins d'Europe. La fraternité bas sont pleins. Certains viennent avec des plats dans de grandes gamelles pour nous nourrir à deux pas du front. D'autres avec de l'armement.

 Ce qui à tôt fait de faire paniqué les pigs qui sous notre pression psychologique permanente nous arroserons de nouveau toute la journée de leur armes infectes. Cela dit, nous sommes si nombreux, si mobiles, si réactifs qui n'en finiront plus. Nous renvoyons leur lacrymo, tentons des percés stressantes isolants certains flics dans la paniques, des camarades n'auront de cesse de nous remplir les poches de munitions et toutes la journées nous les tenons en joues. Gueulant comme des loups, hurlants notre colère à chaque confrontation, j'en oublie la violentes douleurs qui me détruit le talon d'achille depuis bientôt une semaine. La rage. La rage dans nos coeurs la colère dans nos yeux, si puissante et notre haine. Haine de ces porcs en uniformes. Haine de ce système qui nous oppresse. Aujourd'hui nous sommes la légion libéré des apatrides sans foi ni loi, seul la combativité compte, filles et garçons réunis pierres dans la main. J'assiste à un évènement historique, historique.


Nombreuses sont les images qui me reviennent en tête et qu'il me faut encore digérer. Je n'ai pas fini d'écrire à ce sujet. Je termine aujourd'hui la dessus. Je me remet à la documentation. Ce soir j'assite à la réunion du comité de soutiens à la zad ici à Bordeaux.

Dans mon ventre mes entrailles sont encore nouées. J'ai mal à l'esprit. Je bouillonne, ce qu'il est entrain de ce produire en ce moment la-bas est un combat d'une géneration, une percée légendaire dans nos coeurs déchirés. Il existe bien aujourd'hui dans cette marre putride qu'est la france, un lieu ou toute les alternatives prennent corps, ou le radicalisme prend corps avec le quotidien, une zone à défendre à reconstruire au rythme de nos espoirs, battant la haine du désespoir. Haut les coeurs. Le combat est loin d'être fini. Le combat. Le combat. Le combat...


mercredi 14 novembre 2012

on fire

Départ aujourd'hui pour la Zone, préparation quasi-militaire, bon stress...

lundi 12 novembre 2012

Soy un francès perdito en Barcelona e no penso nada!

Barcelone, on peut dire que cette ville m'a happée.
Elle m'a happée comme un poulpe à vingt-quatre pattes.
Elle m'a bousculée comme on bouscule un vieux gars bourré.
Elle m'a surpris comme on embrasse un pote.
Elle m'a chauffé comme on la traverse.
Elle m'as rendu saoul comme on tombe amoureux.

On peut dire que cette foutue ville n'a pas finit de me divulguer ces quatre vérités.
Elle n'a pas fini de me rendre sobre.
Ni de me rendre fou.

Arrivé ici comme on suit une ligne de galets au fond d'une tête, comme un signe, une éclipse.
Arpentant ces avenues tel un nouveau né, la chaleur viendra quasiment d'elle-même.
Et on ouvre une porte comme on allume le gaz.
On offre l'espace comme on épanoui.
On cogne comme on en chie.

samedi 10 novembre 2012

Au carre

On a beau dire, on a beau faire, on en reste pas moins des humains. A bien vouloir ce planquer doucement sous nos armures, en bon demagogues, on en reste pas moins des humains. Chercher a comprendre ou pas, prendre le temps et l'espace, le recul; ca depend. Comme dit l'autre, le seul dogme du stoicien c'est le suicide, autrement dit, on baisse pas le regard, meme si t'as de la sueur plein les yeux, ben faut taper, et droit. Quoi qu'il en soit, on en reste pas moins que des humains, victimes de nos propres peurs; j'en suis plus que convaincu, au dela de nos principes ce sont bien nos emotions qui regissent nos mondes. Avouer nos faibleses ne suffit pas, les affronter non-plus; parfois vaut mieux ce taire non? J'ai appris a pas l'ouvrir, enfin pas inutilement, alors a un moment je file et je lache tout, je vomis tout, puis j'me bloque, je frissone et je recule, comme Bukowski je repproche pas a l'animal sauvage qui fuit de fuire devant le predateur. On en reste pas moins des humains.

vendredi 9 novembre 2012

Travel by bike part 8

Ok, nous sommes a Barcelone depuis... une semaine et nous arrivons moi et A. avec le bonheur de ce dire que le soir nous allons pouvoir prendre une bonne douche chaude dans un endroit couvert tout ca... J. nous a plus ou moins arrage le coup avec A. qui vit dans un squat ici (a savoir qu'il n'y a que ca ici...). Apres un echec au cyber-cafe je recois un appel de A. en question et nous voila traversant la ville a velo, dans le vacarme des embouteillages Barcelonais, nous avons rendez-vous dans un squat, le distrito 6, ce soir conference avec des militants chilien qui sont venu nous parler des Mapuche (decidemment je vais en savoir des choses sur les mapuche...), petite bouffe vegan et nous coupons court, direction le squat "la seka", la-bas accueil chaleureux, petards, bieres, douches et vamos a dormir... le bonheur...

Reveil en fanfare, il y'a du monde ici, aujourd'ui on retrouve M. et C., on a arrange le coup pour eux au Distrito 6 ou il dormirons deux jours en attendant le depart de C. vers la france et qu'il y'ai un peu de place ici a la seka.

Le lendemain une petite journee mode touriste, parc Guell, sagrada familia... comme ca c'est fait... Le soir bouffe vegan prix libre au distrito, journee tranquille, encore...

Le lendemain c'est samedi et je passe ma journee a la seka, reparation du toit qui est plein de fuites... En attendant J. qui doit arriver ce soir de Marseille ou il y'avait une convention tatoo D.I.Y organisee par mes potes W. et T., que j'ai rencontre a l'autoclave... vive le tatouage libre, soi-dit en passant... Le soir arrivee de J., je suis au mieux... belle nuit...

Le lendemain nous decidons d'aller au Old school, un autre squat, repas vegan encore, n'allez pas dire que nous passons notre temps a bouffer... Nous le savons... Puis on decide, moi et J. de grimper sur les hauteurs de Barcelone profiter de la vue, il fait un temps a boire du whisky dans une tourbiere ecossaise, et j'aime ca.... Le soir on arrive a la seka, scene agreable que de faire des enormes bouffes vegan avec tout les habitants de l'occupation...

Le lundi je passe ma journee a dessiner un enorme poulpe sur un des murs de la seka, avec un gros "drink coffee and destroy", le slogan de la maison... le soir on sort boire de sbieres et c'est cool..

---Les jours passent paisiblement je l'avoue, cette ville me plait terriblement---

Mardi je me leve tard et part faire un atelier de castillan a la villarosa (un autres squat), mon castillan me permet de m'exprimer pas trop trop mal mais revoir les basiques c'est plutot cool... Ensuite je part au cours de muay thai au distrito 6, trop bien, je m'eclate les tibias et les coudes sur les sacs, me prend des peches dans la gueule et m'appercois aussi que c'est la merde pour un anglais de vivre ici sans parler la langue, deja que son accent et difficile alors son castillan... bref, je suis en pleine force et rentre tranquillement au squat finir la journee sur une partie de carte avec les potes...

Le lendemain je sais plus trop quoi mais on traine pas mal... Le soir on part voir des amis a J., des italiens qui vivent ici a Barcelone, ambiance mortelle, gros son, soiree avec des zicos a parler de musiaue... trop bien... on boit en ecoutant des gros classique de doom (petit pense pour mon p'tit Jean a Bdx, tu aurais adore ces personnes...) On s'endort bourre dans une cabane sur le toit du squat,

le lendemain petite bouffe et je dessine un bon gros dessin pour faire un patch pour le groupe de S. un des italiens... On rentre au squat et tres vite c'est l'heure d'aller au cours dde muay thai au disrtito 6, decidemment cette ville ets entrain de m'aspirer totalement... J'entrevois meme la possibilte de venir m'y installer... Suite a quoi nous allons a un concert de jazz a villarosa, puis allons dormir ches les ritals en ecoutant du hardcore brezilien...

Aujourd'hui je fait de la serigraphie, M. nous amene dans son atelier et je fait un patch pour Degraded... buenissimo.... Puis retour a la seka...

Je sais que c'est super blasant de lire mes derniers nouvelles mais je n'ai pas de temps pour ecrire du tout, amon grand desarroi, et avrai dire j'ai l'esprit occupe par un tas de pensee, notamment le fait qu'a ce moment precis en france a lieu une des plus grosse expulsion de squat en france et que la semaine preochaine je crois bien remonter pour aller tenir les barricades avec les camarades... Chose imprevue a la base mais je suis tres content d'aller caillasser des flics...

Gros bisous...


jeudi 1 novembre 2012

travel by bike part 7


Depuis les retrouvailes a perpignan nous avons fait un peu de chemin. Premierement (desole pas d'accent sur ces claviers espagnols) une nuit sous un pont, bonne bouffe, rigolade, petard et joins!

Le lendemain C. nous rejoins sous le pont et A. et moi prenons la route a velo en direction d'argeles, sur la cote, c'est le debut de la tempete qui va nous suivre pendant deux jours, de grosse rafales et un detour par la plage nous font vite comprendre aui'il n'y aura pas de nuit a la belle etoile ce soir la, nous trouvons tant bien que mal un garage en haut d'une colline a cote d'une maison bourgeoise, un curry de legumes dans des conditions himalayenne plus tard et nous voila couche.

Le lendemain nous bougeons vers cerbere, toujours la tempete et meme de svents dans le dos qui nous font taper des pointes records dans la montee, leger repos, cafe et nous retrouvons C. et M., cherchons le poste de douane abandonne dont nous a parle A. Une fois trouve un gros coup de latte dans la porte et sesame s'ouvre a nous, dedans c'est le bonheur, pas de vent, un bon repas, jeu de carte, ce soir la nuit est tres bonne...

Puis nous voila au lundi, il me semble, arrivee en espagne a port bou, on chope une cafetiere italienne OU le meilleur investissement de puis mon depart, dorenavant nous sommes autonome en terme de cafeine!! Depart a velo avec A. ,conditions exceptionelles, route semi montagne semi plat/descente et tentative de bouffer des figues de barbarie infructueuse puisque je me retrouve la gueule pleine d'epines... le soir nous nous retrouvons a cadaques, le bled ou Dali a sejourne il y'a un moment, trouvons une petite maison abandonnee pour la nuit, au bord de la plage et gros feu sur cette meme plage, avec des locaux, ce soir c'est la pleine lune et il y'a meme une assemblee de femmes "sorcieres"... Buena note!

Le lendemain nous decidons de rejoindre Roses a pied, mais avec les velo, entreprise plus difficile qu'il n'y parait car a force de trainer nous prenons la route tard et il y'aurait quelque chose comme 5 heures pour y arriver... Donc nous nous retrouvons dans la pampa, avec un ciel menacant au possible, le soir on tente d'ouvrir une maison vide, vive la scie a metaux de mon couteau suisse qui nous fera en une heure a peine decouper un maillon d'une chaine "comme ca", avant de s'apercevoir qu'il y'a plusieurs tours de chaine et une belle serrure... Abandon total et par magie et avec un un bon coup de rein j'ouvre le garage, qui nous attend abras ouvert avec toute son humidite et des bouteilles de champagne... Champagne! Une bouteille plus tard et revoila la chaleur au creux de mes joues, c'est agreable et me fait oublier a moitie que les infiltrations d'eau me tombe droit sur la tronche.

Le lendemain, pluie battante, route difficile avec A. jusqu'a figueres, puis train jusqu'a barcelone, juste pas possible, une semaine sans douche, le froid, l'humidite... C'est un peu blase qu'on prend le train mais on est content de savoir que ce soir une douche chaude nous attend, une machine a laver tambien et (mais a ce moment on le sait pas encore) un bon repas, des gros canape et de la chaleur bordel!

Aujourd'hui, pas grand chose, je me remet de tout ca tranquillement, on cuisine, on bouffe et ce soir on attend M. et C. qui n'ont visiblement pas trouve de squat encore... Nous allons tenter d'y remedier.

Quand je me relis je trouve que c'est le poste le plus naze que j'ai ecris depuis le debut de mon voyage, d'ailleurs a voyager avec des gens je m'appercois que je n'ai rien ecris depuis une semaine, c'est con, il faut que je me refasse une bulle hysterique et ethilique peut-etre, mouarf, non quand meme pas...