jeudi 29 novembre 2012

Justifier mes yeux noirs

Toutes les nuits à s'endormir devant un écran qui bave
dans une marre de sueur
j'entend encore les cris des porcs hurler au loin
brimade sans somation
le rejet, le dégoût
les nuits ce suivent
incertaines
demi sommeil
demi coma

le sourire peine
et me rappelle à vous
l'image des ces membres transpercés
du sang qui a coulé
des cris éclatant dans les brumes acides
les mains moites
trop grande sensibilité
il y'a des échos tonitruants
déchirants la quiétude des soirs

et l'insatiable haine
déposée aux creux des yeux
comme un relent nauséabond
comme l'huile et l'essence ne ce mélange que sous les flammes

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