jeudi 2 mai 2013

Un autre moment une autre baston.

Il s'est passé un long moment depuis mes derniers écrits. Justifié par le fait que depuis maintenant  1 mois, 3 semaines et 4 jours des amis et moi avons posé notre cul dans un nouveau squat aux abords de Bordeaux l'affreuse endormie. 
Outre le fait que répliquer à la politique ultra-sécuritaire de la mairie d' extrême droite deviens de plus en plus difficile pour qui tente de ce loger en dehors des concepts pré-établis de la sacrosainte propriété privée.

http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=1223824422197042562#allposts

Extrait d'un com' que j'ai ajouter à l'article qui tourne actuellement sur différents sites comme le Jura Libertaire:



Hey! Je profite de cette belle (excusez le mot) pub pour ce squat que nous avons ouvert il y'à maintenant 1mois3semaines4jours pour ajouter deux-trois choses... Car la définitions que nous avons envoyés ou qui a tournée sur différents médias tel que le Jura Libertaire mérite simplement d'être étoffée, et ferai par la même office de complément.
Car bien au delà du fait de vouloir proposer un programme et des activités diverses et variées comme ont peut en connaître dans divers lieux autogérés, il faut remettre certaines choses sur le tapis. Premièrement, Bordeaux est une grosse ville, infestée de militants d'extrême droite de tout poils, des identitaires, des fanatiques chrétiens, des qui prient à ciel ouverts ou qui ce préparent à la guerre sainte... Y'a du maille! Ajoutez à cela tout les mouvements politiques "mainstream" puants (tous?), la politique ultra-sécuritaire de la voisine (Bordeaux donc... nous on est à Bègles chez ma mère...), la gentrification, la LGV et tout le tralala habituel d'un/e être humains comme vous et moi et qui en chie dans sa ville... Bref! Faut reconnaître qu'ici, ouvrir et tenir un squat politique relève des douze travaux d'hercule. Mais forts de nos diverses expériences politiques et/ou de squateurs, de l'étranger (espagne, allemagne, suisse, italie...) ou pas, nous souhaiterions comme beaucoup insuffler une solide vie de squat autant dans le quartier que dans la CUB  ( Communauté Urbaine de Bordeaux (patron: Vincent Feltesse) qui, au passage, est  propriétaire de notre belle maison...).
Et c'est pourquoi bien que j'ai parfois du mal avec les appelistes que je lance un appel à qui veut bien venir investir les lieux, pour un passage, ou plus... il y'a clairement beaucoup de choses à réaliser ici, que cela puisse devenir une résidence secondaire à 45 minutes de la plage ne nous dérange pas tant qu'on s'éclate à y détruire les valeurs essentielles de notre bel état ultra-autoritaire. Invitez aussi vos potes zicos (punk, hxc,crust,sludge,country,hip-hop on s'en tape tant que ça tape et que c'est D.I.Y) à faire un tour on calera des dates si il faut! Invitez vous vous-même si il le faut...

On essaye par ailleurs de développer des ateliers un peu cool comme bidouillage et mécanique sonore, couture de patch (et autres...), self-défense mixte et mix-martial art kung-fu panda en autogestion chaque semaines, du garage à vélo qui attend impatiemment un poste à souder pour souder des trucs, local de répet' totalement indiscret (ou concerts forcés... à voir...),
et bien d'autres.....

Tribunal le 17 mai, on espère bien y faire entendre nos opinions, venez mettre le bordel avec nous!!! Venez nous découvrir nous et la face cachée de Bordeaux la vieille endormie....

vendredi 22 mars 2013

Traversée du desert

Le front suintant, cette moiteur acide
les yeux plissent sous les goutelettes salées
les traits sont tirés et acérés
le soleil fait ce fondre l'espace de cette lande déserte
avec le bleu vif du ciel
et sous les trois nuages qui ce partagent
l'espace
une âme en rémission peine à avancer

Au derrière
par delà les montagnes rouges vifs
ce tenait tout un village noir
marasme des sombres peurs
lové dans le creux des angoisses
la haine et le sang

Pas à pas retrouver le goût du sable
poser les yeux sur un tel trésor
prémisse des jours ensoleillés
et des nuits froides et sombres

Racle ta gorge et crache
ce chemin si long soit-il
si vide de sens
et pourtant si rond
avancer pour tout et rien
au même instant
lorsque le cloaque de nos hallucinations
ce fond enfin avec la blancheur de l'innocence perdue

mercredi 13 mars 2013

dis "aïe ouaille" or die

Pas trop de nouveautés ces derniers temps...
En fait des amis et moi
avons ouvert une grande maison
grande
très grande
avec du jardin et tout...
ça s’appelle l'oukaze et c'est près de Bordeaux
C'est une maison squatté
et je vous invite à vous manifester si jamais vous souhaitez passer
il y'à toujours un peu de taf
une bière au frais
des restes à réchauffer
des légumes à cuisiner
...

mardi 26 février 2013

On s'imagine en chine..


L'autre jour je suis allé à la plage, il y'avait beaucoup de vent, il
faisait froid, la mer charriait des détritus aux provenances obscures, les
badauds profitaient de leur misérable dimanche de travailleurs, à des
lieux d'imaginer combien nos vies n'ont rien à s'envier au final. Chacun
trouve son refuge, chacun suit ses pistes et nous rencontrons tous des
difficultés.
Je crois en mes convictions, elle me soutiennent un peu, elle me donne du
vocabulaire et me font rencontrer des gens et des lieux agréables. Mais je
ne peut m’empêcher de penser qu'une même authenticité violente nous réunis
tous. Un contexte moderne. Et si l'on observe nos cosmes du haut d'un
microscope je pense qu'indéniablement la vie suit elle aussi son chemin,
et comme nos globules, nos bactéries, nos particules nous le prouves; nous
sommes nous même la particule d'une grosse machine. Nous sommes tous
soumis au même lois physiques et chimiques. Dans ces microcosmes il y'à
des lois qui s'autosuffises, je m'explique, il y'à des éléments qui sont
communs à tout un chacun, qui ne sont ni profondément modifiables, ni
profondément perceptible, qui ne sont ni égaux ni dominants car victimes
de leurs propres élans créateurs. Et je veut bien sur parler des
sentiments. Hors ces sentiments, bien cachés dans les recoins de nos
têtes, nous font parfois parvenir des signaux que nous ne sommes même pas
capables de comprendre. L'automédication prend du temps.

vendredi 15 février 2013

jeudi 7 février 2013

Vivre libre comme des loups

En écoutant ce War machine repris par Bad lucks rides on wheels je m'auto-régénère en énergie haineuse et constructrice
En arpentant les ruelles de ces villes mises à dispositions des zombies je rempli l'espace nécessaire à nos petites têtes gondolantes
En embrayant le pied de la biche dans l'embrasure de vos masures je m'assure que je suis bien le seul maître à bord
En croisant le regard de mes congénères je ressent le tressaillement intempestif de nos artères sur nos peaux tannées
En te regardant, je comprend et je ressent au combien l'amour ce donne à bras le corps et ô combien la rage destructrice s'auto-canalyse
En observant que grâce à notre soutiens mutuel et notre amitié les uns envers les autres nous déplaçons des montagnes

Je commence à comprendre qu'il n'y à ni héros , ni martyrs mais bien que des loups, une meute de loups, sages et discrets mais avide et affamés

Tapies dans l'ombre de votre flegme nous nous immisçons à pas de loups  et reprenons peu à peu le contrôle de nos vies

Longue vies aux chiens enragés mués en loups savants  

vendredi 18 janvier 2013

Bicéphal

On ce sent fébrile ces derniers temps                   On garde bien profondément en soi
On manque d'assurance                                      On la traîne en brûlant
Ne pas l'ouvrir comme il ce doit                          Les mots s'entrechoquent dans ma gorge
Ni en public, ni chez soi                                      Misanthropie latente
Et perdre ces mots                                             Petite chaleur malsaine et illusoire
En face de la puissance collective                        Seul au fond des caves
Autonome parmi les autonomes                           Seul dans ce fourbi

Et perdre ces mots                                             Petite chaleur malsaine et illusoire

jeudi 17 janvier 2013

Vestige

Voilà un texte que j'ai écris il y'à bien longtemps, il est daté de novembre 2008... Warf! Plus de 5 ans...éhéh! A vous de juger!!


Fin de monde.

L'histoire de ces montagnes brumeuses, de nos peau abîmées par le frottement des sacs, aussi lourds sois-t'il nous ne craignons plus rien. 
Nos corps froid au matin, prés du poêle a bois à demi éteint, une tasse de café dans la main et un pétard dans l'autre m’empêche de penser à la douleur. 
L'humidité combiné au froid empêchant toute cicatrisation il ne reste plus que le cirque autour de nous et a perte de vue. 
4 heures de sommeil et la douce lumière du soleil d'altitude nous fait coupé les ponts avec ce qu'il reste de réalité.
A présent il n'y a plus que nous.
Les soucis s’effacent gagnés par le manque d'oxygène sale, comme oublié sous la mer de nuages.
Nous ne sommes plus que des tanks, et nous avançons dans le froid et la sueur sans nous retourner.
Le corps a ces principes, et a cet endroit il ne sont plus que vitaux, entrer dans ce mutisme c'est vivre sur ces réserves et ne plus savoir que ce qui fait de nous des humains.
La chaleur n'est plus autour de nous, mais notre foyer intérieur lui ,grossi, grossi, grossi...
Et les douleurs prennent le pli, les plis ce détendent, les vertèbres s’aèrent et l'air ce refroidi.
Cette plante qui pousse en moi, sous mes yeux, me permet de me rappeler de cela, comme mon instinct animal, a peine enfoui, juste sous la peau, je ne le perdrait plus ,
c'est dit...

mercredi 2 janvier 2013

Va te faire foutre satan!

Quelle merde, mais quelle merde... Bienvenue en 2013, on commence l'année sur les chapeaux de roues! Le gigantesque rouleaux compresseur capitaliste commence peu à peu à nous détruire de l'intérieur. Commencer l'année dans un tel dénuement, mais quelle merde je vous dit... Si on croyais pouvoir ce retrouver à un tel point dans un état d'incohérence mais alors archi-totale de contradiction idéologique. Dans cet endroit ou l'on vis et ou il est tristement nécessaire pour pouvoir subsister de troquer de l'argent contre un quelque chose à ce foutre dans le ventre ou un truc à ce mettre sur le dos ou au-dessus de soi pour pas ce cailler l'hiver, non mais bordel... On sent la vague rageuse de la résignation ce pointer doucement à l'horizon. Si en un claquement de doigt nous pouvions élargir les zone à défendre, ne serait-ce que celle qui traîne leurs mornes lueurs dans tout les recoins de nos têtes. Non pas qu'il soit difficile d'assumer un mode vie "alterno", mais la nature de l'homme à exiger dans son sombre dessein qu'il fallait sans cesse ce rattacher à un schéma aliénant de la conditions humaine. Ce vendre dans la sacrosainte tradition de la surconsommation, ce fourvoyer de tout les apparat d'une demie vie à ce défoncer le crâne avec une énorme masse de boucher, avec des grosses pointes et y allé comme un damné jusqu'à ce que mort s'en suive. Et cruellement reproduire le geste sur notre entourage, et pour son bien qui plus est. Acerbe,acide,cynique et ou fataliste, sans plonger dans le total nihilisme. Cette foutue société n'est ni bonne à défendre ni bonne à détruire. Car renfermant en elle même toutes ses forces, tout ses ressources et ne demandant quasi qu'un réveil de la masse. On évite les théories malsaines ou les références foireuses alors parlons simplement de détruire, détruire, détruire...


détruire, verbe transitif
Sens 1 Démolirabattreraser. Synonyme abattre Anglais to destroy
Sens 2 Anéantirexterminer. Ex Détruire des cafardsSynonyme éliminer
Sens 3 Ruiner la santé. Synonyme causer Anglais to ruin, to wreck
Sens 4 Défairedémonter une théorie, une idéeun régime... [Figuré]Synonyme saper