mercredi 19 mars 2014

Rien depuis longtemps.

Sur le front de mer, l'éclat chahutant des vagues ce disperse; alors qu'il tente maladroitement sur son clavier de retranscrire ce qui pour lui apparaît juste comme un bête rappel à l'ordre -comme ce genre de pulsions que l'on a lorsque l'on est obsédés par quelque chose de fort, de l'ordre du sentiment- une mise à mort savamment orchestrée pour que l'on ce souvienne que l'on est vivant. Marquer le fer comme on dit.
Prendre du recul pour une raison bien précise et l'on se retrouve catapulté dans un corps alerte, toute nos cellules ce mettent en marche à tenter de comprendre, à s’acclimater! Et passée l'incubation le virus prend forme occupe l'espace, ce fabrique ses repères. Mal tombé, la logorrhée communicative congestive octroi finalement au électrons libres toutes possibilités de s'exprimer sans ses propres outils pour ce mouvoir dans le marasme et les réseaux qui abondent, et obstruent les pores de ce que l'on appelait à l'origine le tissu social. De ce fait l'esprit sans cesse éparpillé ne cesse de ne pouvoir focaliser intensément sur ses désirs les plus sereins. L'expectation d'un devenir plus léger en seime les débris qui tout le long juche le parcours de l'individu. Patience. La réhabilitation prend son temps.  

jeudi 23 janvier 2014

Vestgie de 2011... FIN

C'est l'histoire d'un type qui se sent dépassée par le temps, il a l'impression de toujours laisse passer les choses devant lui, un peu comme si elles étaient à porte de main mais qu'il ne la levait jamais à temps. 
Ce type-là ça peut être vous, moi... 
En fait il fait un peu partie de nous tous. 
Il a l'impression que beaucoup de choses se passe autour de lui sans qu'il ne puisse jamais y prendre part. Pour ce faire il se substitue toujours à des événements à court terme, sans jamais creuser le fond de ses pensées.
Ce type il est comme tout seul au bord d'une autoroute où il n'y aurait que des 48 tonnes roulants culs a culs à 140 km /h, et il attend que l'un d'eux veuille bien s'arrêter pour l'embarquer.
Ce type a donc decide de fabriquer son propre camion, non pas pour concurrencer les autres camions mais peut-être simplement pour ce dire que pour une fois il sera à bord. 
Il décide donc de s'entourer de quelques libres penseurs, parce qu'il vaut mieux s'encanailler d'une bande d'irréductibles plutôt que d'érudits blasés.
Non sans un poil d'autosuffisance, ce mec qui n'était parti que de sa seule volonté a aussi le sentiment profond d'y trouver sa place. 
En fait, comme ces jours où il fait gris et où on décide de tout envoyer valser, et bien il se fout totalement du carambolage que lui et ses amis risque de faire ou pas car pour en revenir à ce type qui n'avait pas l'impression de faire le nombril de son petit monde et ce qui l'importe peut-être plus que de laisser une trace dans le marbre c'est de le faire éclater en morceaux et récupérer patiemment les particules de son propre désastre.

Ce type c'est un peu nous, quelques soit l'avenir de se type il aura toujours plaisir à voir son propre sang sur son t-shirt.

Vestige de 2011... Plein de fautes pour changer...

C'est avec un plaisir non-dissimule (excusez pour le manque d'accent mais ils n'en ont pas trop sur leurs claviers les sud-americains...) que j'ai l'honneur de vous faire partager une nouvelle d'un de nos correspondants... je l'ai rencontre sur la route. C'est une personne qui a connu la gigantesque machine qui nous sert aujourd'hui a  produire des quantites gargantuesque de nourriture, quelqu'un qui a vu quelles modifications notre nourriture subit, quelqu'un qui a participer mais qui s'est "repentie" si j'ose dire... Je vous invite a lire cette nouvelle en attendant la seconde partie.
Et j'en profite pour convier les personnes qui nous suivent a proposer leur propres boulots, que ce soit ecris, peint ou photographier c'est avec plaisir que nous nous y interesserons...

Utopía
On était dans une bulle, par transparence on pouvait apercevoir la lumière tamisée de cet énorme entrepôt vétuste et poussiéreux dans lequel on expérimentait la dernière trouvaille en matière d’asservissement des peuples.
Des capteurs partout sur le crane, sur les parties sensibles du corps, nous reliaient au centre de commandes.
Celui-ci composé d’une myriade de cellules souches, étaient capables par une alchimie inconnue de nous, de recalculer en permanence d’après nos ressentis et nos besoins, le futur imposé et tranquille au quel on aspirait et surtout au quel on était asservis.
Tous ces blocs de matière grise alignés que nous étions, devenaient le plus grand outil de calcul intelligent jamais conçu, le tout relié par cette interface pseudo organique.
L’avenir du monde était déjà tracé ou imposé afin que nous stoppions d’une manière qu’une quelconque guerre puisse se répéter. En effet la dernière ayant ôté au monde les neuf dixième de ses habitants, il devenait ridicule de continuer dans cette voie.
La guerre biologique. Une épidémie a laquelle des milliards d’humains ne purent échapper, mais contre laquelle certains mieux lotis purent s’en prémunir grâce a un travail efficace mais couteux de recherche pour un antidote. Les démunis en furent donc les victimes. Personne ne sut d’où l’épidémie partit exactement, en fait pas d’un seul point, elle semblait orchestrée…
Etrangement peu de temps après, ces bulles de connaissance et de décision furent déjà au point, en tant que volontaire j’acceptais la proposition car un vent nouveau de reconstruction semblait souffler sur le petit monde qui avait survécu. Dans l’ancienne fabrique, nous étions d’après ce que l’on nous avait dit 15230 volontaires. Tous d’anciens informaticiens sans emploi du au marasme économique qu’eut lieu juste après que des milliards de petites mains ne pouvaient plus produire en masse pour nous occidentaux, tous ces produits manufactures dans le grand atelier qui était l’Asie.
L’essai dura deux journées entières, juste alimentés par des cathéters, à la fin plus de faim ni soif, juste une quantité de données gigantesque semblait inonder mon cerveau. Sans difficultés cependant, avaient-ils administres un quelconque produit dopant ? Je n’étais ni fatigué et surtout j’avais trouvé ça stimulant, comme si des pans entiers de mon esprit avaient pu voir avec clairvoyance la solution aux questions, tout en rebondissant d’un cerveau a l’autre afin de mieux construire une réponse complète a l’énigme.
L’essai se révéla concluant.
Un homme d’une quarantaine d’années avec un accent que je ne pouvais reconnaitre, vint et donna ses conclusions. Terrifiantes.
Nous étions prêts et fonctionnels afin de gérer le monde de demain. Plutôt que de débats sans fin, les questions primordiales à la gestion de notre monde allaient passer par nous en permanence, une sorte d’intelligence artificielle allait gérer le nouveau monde afin d’éviter tout nouveau traumatisme, et surtout d’imposer une nouvelle ère.

J’ai fui en courant. Loin de cette perspective. Je voulais rester libre.
Et surtout tout semblait beaucoup trop peaufiné et prêt.

Vestige de 2011...

Depuis quelque jours, tout ce qui pousse dans le jardin de Monsieur Martin atteint des proportions gigantesques. Des pommes grosses comme des ballons de football sont tombées, risquant de blesser des passants. La laitue est montée en graine et atteint le toit de la maison. Des experts analysent le sol pour essayer de déterminer la cause de ce phénomène. Ils espèrent que cela les aidera dans leurs recherches pour trouver une solution au problème de la faim dans le monde.

Vestige de 2011...suite... drôle.....

"Et si j'attend rien de personne
que j'mène ma route, mon combat,
c'est que j'ai rien d'quoi êtr'fier,
pas d'terre a adoré,
ni d'îcone a adulé,
j'aurais pu être membre de l'IRA,
militant d'batasuna,
chipibo d'amazonie,
syndicaliste à Barça,
mais la vie m'a fait ainsi,
sans foi ni loi,
a part la mienne,
autodidacte dans la vie et dans les faits,
francs-tireurs d'avant et d'après,
j'vous ai dans l'coeur,
mais rien ne vaudra jamais,
le goût acidulé de la liberté,
pas d'bannière, pas d'frontières,
le vent dans les cheveux,
la gueule au vent,
rien ne m'éffraie."

Vestige de 2011... date d'un fanzine jamais sorti...

Aujourd'hui on nous raconte aux infos que le sénat passe l'arme à gauche... Bon, trève de mauvais jeu de mots mais voila la "majorité" perd le sénat.... Débandade paternelle laissant lieu à une discussion terriblement profonde remplie d'arguments tous plus aiguisés les uns des autres:

_(le pater): On est pas sortis de l'auberge! 
_(la madre): Pourquoi?
_Ben si la gauche prend le sénat, ça voudras dire qu'on va payer pour tout les autres!
_(moi): Un peu vite résumé quand même...
_(coupant la parole): Non, ben tiens ça voudras dire qu'on va laisser rentré tout les étrangers qui vont venir profiter de nos allocations alors que nous on ce tue pour vivre décemment (et la je tente de traduire dans français à peu près correct une tirade des plus irréfléchie...) et vivre sans les aides sociales...
  
J'ai un problème avec le racisme c'est indéniable. Mais j'ai un plus gros problème avec CE racisme. Vous savez? Celui du mec qui ce contente de discussion animées de pur prolo et de la télévison pour ce constituer une opinion. Qui par-dessus le marché a du mal à remettre sa parole en jeu, si sur de lui qu'il hausse le ton à chaque tentatives de lui exposé le "problème" (s'il y en a réellement un parce que pour ma part le sénat ne me donne pas plus foi envers la politique nationale qu'un pot de flanby).
Je ne renie pas mes "racines prolétariennes" comme certains aiment à le dire, car à une époque certains membre de ma famille ce sont battus au sein de leurs usines pour acquérir certains droits. Ce que je renie c'est la capacité évidente d'une frange de la population à assumer sans en démordre certaine idées, l'ignorance et la peur qui traduit la violence des propos ainsi que sa faible capacité à admettre que toute ces idées reçus ne sont que le fruit d'un état d'esprit purement manichéen qui ce contente de dire que l'autre et mauvais parce qu'il fait partis d'une population qui aux yeux des écervelées de contoirs et de certains médias populaires agis mal selon le "code de l'honneur" du bon citoyen et je vais aller plus loin car en ce qui concerne mon exemple il sagit la d'idées basés sur une différence de couleur de peaux et d'origines géographiques. En gros leurs problème s'appel la différence. Chose qui m'a toujours déranger: Je suis né en France, mes parents son nés à l'étranger, mes grands parents son d'anciens immigrés nés dans d'autres pays encore: comment peut-on en arriver à ce type de réflexion, quand on sait qu'une génération en arrière (les parents de mes parents) on a, a un moment quitter un pays pour s'installé dans un autre pour fuir les contextes politiques d'autres pays, et donc ce plié aux lois et aux habitudes  de ce nouveau pays. Cela en vient au fait que ce raciste la qui est issus de ce type de généalogie ce sent supérieur aux personnes qui l'on engendrés et remet vulgairement en cause ses propres racines sous prétexte que lui n'a pas connu ses racines.  Je m'éloigne.
Mon père vis dans un quartier à dominante Arabe, mes frangins sont à l'école et y on des amis africains, la boucherie ou mon père achette sa bidoche ce nomme "chez d'agadir" et il adore cette bidoche la, il travail avec un collègue arabe, achète ses clopes chez un pakistanais...

Je ne pense pas qu'il faille térgiverser plus que cela, le sens de mon article parle de lui même. Je pense avoir était clair sur ma façon de penser et sur le problème que cela peu engendrer et la je pense à mes frangins qui vivent les mêmes questionnements que moi à leurs âges et je me dis que bordel on est mal barrer.

dimanche 19 janvier 2014

La haiku des gars bourrés

Je me rappelle très bien
Quand tout allait si vite
Dans mon cœur
Et dans mon corps
La complainte des jours heureux
Au crépitement des plaques
Lourde porte
Sur mes yeux
J'ai définitivement bu trop d'alcool hier