J'ai envie de tout détruire, les codes, les schémas, les lois et un peu moi aussi. Toute cette merde que l'on nous introduis de force au plus profond de notre cerveaux déjà salement nécrosé depuis notre naissance, vastes fumisteries, bonheurs illusoires, auront tôt fait de faire tomber les pans déjà dépouillés des semblant de fondations qui semblent tenir à bouts de bras les restes de notre intégrité. Ils ce rattachent au matériel comme à leur propre connerie. Travailler pour gagner, payer pour manger, mentir pour aimer, ce cacher pour vivre. Et pourtant tout est là, sous nos yeux, dans nos corps meurtris, aussi près de nos mains que nos coeurs. (On doit) ce battre, ce débattre, ce défendre pour conjuguer le quotidien sordide et nos alternatives. Sans cesse sur la brèche, les nerfs à vif, envie d'isolement, d'imperméabilité, je veux une cuirasse, je veux avancer. Patience, patience... Étreinte passagère, amours multiples, liberté de choix,constante remise en question. La tare du poids de nos vies n'a guère plus d'importance que le prix à payer pour s’apercevoir de sa liberté. Il n'en faut souvent pas plus, ce lever et marcher. La balade des perdus, chez soi, chez toi et partout comme nulle-part. Le temps passe encore, on en a plein du temps, pour construire la suite, détruire, ce battre, encore et encore. Comme je l'ai dit, ce matin j'ai envie de tout détruire.
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